Suivi piézométrique : les objectifs
- Acquérir une meilleure connaissance du fonctionnement des aquifères par des enregistrements continus des niveaux, associés le cas échéant à un relevé de pluviométrie (Météo France).
- Suivre l’évolution annuelle et interannuelle du niveau général des aquifères.
- Fournir des informations concrètes et fiables (aux collectivités distributrices d’eau potable, administrations, décideurs publics) sur l’état de la ressource souterraine, notamment en période de sécheresse.
- Constituer des chroniques de données continues pour déterminer sur une longue période des « valeurs caractéristiques » des aquifères.
- Détecter le cas échéant d’éventuels signes de surexploitation ou déterminer les aquifères où les actions prioritaires sont à engager.
L’acquisition des données
En fonction des conditions d’accès à la ressource souterraine, le paramètre caractérisant l’aquifère sera soit la hauteur (piézométrie) lorsque la réserve se présente sous la forme d’une nappe bien développée, soit le débit (hydrométrie) lorsque l’on ne peut accéder à l’écoulement qu’au niveau de l’exutoire (dans le cas d’une source).
Ainsi, une station piézométrique se définit comme un site où l’on détermine, en un ou plusieurs points, le niveau d’une nappe d’eau souterraine à l’intérieur d’un forage ou d’un piézomètre formé d’un tube en partie crépiné enfoui dans le sol.
Dans l’acquisition des données, nous distinguons…
- Les stations piézométriques « manuelles » sur lesquelles la mesure du niveau d’eau, à l’intérieur du piézomètre, se fait manuellement par un opérateur à l’aide d’une sonde piézométrique (lumineuse ou sonore).
- Les stations piézométriques « automatiques » sur lesquelles la mesure se fait en continu et qui sont constituées de :
- un site avec un ou plusieurs forages ou piézomètres de contrôle,
- un ensemble de capteurs de mesure, d’appareils enregistreurs et/ou télétransmetteurs qui permettent la mesure et l’enregistrement en continu des hauteurs et éventuellement la télétransmission des données.